Devenir Professeur de Maths en prépa HEC
Par Frédéric-
Publié le : 28/06/2017
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Lecture 8 min
" Encourager et soutenir en permanence ses élèves, valoriser leurs petites réussites, leurs progrès … va contribuer à leur forger un moral d’acier "
A) Sur votre parcours
Bonjour Frédéric. Pourriez-vous vous présenter ?
Frédéric, 51 ans, ingénieur, diplômé de l’Ecole Centrale de Paris (promotion 1990 – option Innovation-Conception-Production). J’ai exercé pendant 25 ans des fonctions de manager d’équipes (jusqu’à 100 personnes) et/ou de projets au sein de plusieurs grandes entreprises, avant de, brutalement mais non sans raison, me lancer dans l’enseignement des mathématiques en classe préparatoire HEC à Intégrale.
Pourquoi avoir choisi, après avoir travaillé 25 ans en tant qu’ingénieur, de devenir professeur en classe préparatoires HEC ?
Il est un âge, en entreprise, où la considération que d’aucuns ont pu vous porter s’évanouit subitement lorsque vous entrez dans le monde – pas merveilleux – des seniors et vos perspectives d’avenir et de progrès sont alors à ranger au rayon des souvenirs ou des idées farfelues.
D’autre part, le monde de l’entreprise, tel qu’il est décrit publiquement par ses RH n’est qu’un leurre. On y parle d’humain alors qu’on vous demande sciemment de sous-noter vos collaborateurs de manière à pouvoir les mettre dans la liste de celles et ceux à qui leur HRBP (Human Resources quelque chose) expliquera que l’herbe est vaaaaaaaachement plus verte ailleurs et que la porte est au fond du couloir à gauche.
Dans ce monde, j’ai fini par ne plus me sentir à l’aise et ai éprouvé une folle envie de changement. J’ai profité d’un plan de départ négocié pour me faire financer un an de Master 2 en maths à l’université afin de me remettre à niveau (on ne fait pas beaucoup de maths en étant ingénieur et j’ai toujours aimé être … étudiant :)) avant de passer les concours de l’Enseignement.
Et puis, j’ai rencontré dans des circonstances très particulières le Directeur d’Intégrale, prépa privée hors contrat, qui, au vu de mon parcours et de mes choix, m’a proposé de venir enseigner dans son établissement. Un challenge … comme j’en ai connu en entreprise … Faisant fi du statut de fonctionnaire qui me tendait les bras, j’ai saisi cette occasion unique qui ne se représenterait plus. Ne serait-ce que pour voir.
Êtes-vous professeur en ECE, ECS, 1ère ou 2nd année ou les 2 ? Dans combien de lycées enseignez-vous ?
Pour l’instant, je suis professeur en ECS 1, programme 2en1 (je traite les deux ans du programme de maths de la prépa ECS en 6 mois et mes élèves passent quelques concours en fin de première année en guise d’expérience pour l’avenir). L’an prochain, j’enseignerai également les probabilités dans notre classe ECS spéciale khûbes, toujours à Intégrale.
Pourquoi avoir choisi de travailler dans une classe préparatoire privée ?
J’avais le choix entre intégrer les rangs de l’Education Nationale, avec tout ce que cela suppose comme opportunités mais aussi comme pesanteurs diverses et variées, en tant que professeur stagiaire, sous surveillance et noté, tout comme un jeune sorti de fac sans expérience et enseigner en seconde et en première ES ou avec toute latitude pédagogique et en totale indépendance me lancer dans l’expérience de l’enseignement en prépa, expérience, qu’à mon âge, le Public ne m’offrirait plus et que je voulais vivre au moins une année. J’avoue que je n’ai pas eu à réfléchir longtemps, même si mon statut est bien plus précaire que celui d’un fonctionnaire. Et je pense qu’après 25 ans d’expérience professionnelles, je n’étais pas prêt tout de suite à entrer dans un monde qui, logiquement vu le nombre de personnes que gère l’Education Nationale ne prenait absolument pas en compte les compétences que j’avais pu développer au cours de ces années. Aucune critique de ma part vis-à-vis du système, juste une envie plus forte, à l’époque de tenter ce challenge.
Quelle formation, expérience, faut-il pour pouvoir enseigner en prépa ?
Officiellement (i.e. : dans le Public) il faut juste être jeune, avoir fini dans les premiers de l’agrégation et avoir fait une thèse … :). Je ne l’invente pas, ce sont les IGEN qui le disent. Il y a parfois des opportunités après plusieurs années de carrière en lycée mais elles sont ponctuelles et l’épaisseur des dossiers (i.e. l’importance d’avoir fait une thèse) pèse lourdement.
Dans le privé hors contrat, on tient plus compte de votre expérience professionnelle préalable et bien entendu … de votre niveau de maths (vérifié lors des concours de l’enseignement public 🙂 heureusement ! ).
Je pense que mon expérience professionnelle de manager, que le Public ne peut valoriser de par sa structure, est un réel atout, d’une part, parce que je sais gérer des (presque) adultes, d’autre part, parce que je connais les effets du stress et de la pression sur les individus (les entreprises sont des machines à broyer les êtres) et que fort de cette expérience, je peux les éviter à mes élèves. Je ne prétends pas, bien entendu, avoir le même niveau en maths qu’un jeune tout frais émoulu de Ulm, aussi je compense par d’autres aspects, plus relationnels …
Quels conseils donneriez-vous à celles et ceux qui souhaitent devenir professeur en prépa ?
Passer par les classes prépas MP après un bac S, réussir le concours d’entrée d’une des ENS 🙂 si possible Ulm. C’est la voie royale … ou alors poursuivre un M2 de maths en fac, si possible un M2 Recherche pour pouvoir enclencher derrière la thèse qui devient le viatique minimal pour être nommé en classe prépa de façon certaine. Et surtout viser les premières places de l’agrégation en consacrant le temps nécessaire à la préparation de ce concours et notamment de son oral qui ne s’improvise pas.
Avec du recul, avez-vous des regrets ?
Oui ! Celui d’avoir refusé l’ENS Lyon dont j’avais réussi le concours au profit de l’Ecole Centrale de Paris (ne me demandez surtout pas pourquoi) où du premier au dernier jour je me suis profondément ennuyé …
B) Sur la prépa
Comment choisir sa classe prépa ?
Nombre de critères sont à prendre en compte en fonction de votre niveau, de vos attentes et de votre « mental ». Les meilleures prépas, surtout en voie commerciale, trustent l’essentiel des places allouées aux concours des écoles du haut du panier. Ces « meilleures prépas », essentiellement parisiennes, publiques ou privées sous contrat, ont d’excellents professeurs qui maîtrisent parfaitement la dualité connaissance / expérience des concours (techniques de réussite) et ont face à eux des élèves brillants qu’ils/elles sont capables d’emmener loin. Pour qui veut disposer d’un pourcentage de chance élevé d’intégrer HEC, Henri IV, Daniélou et consorts sont les lieux idéaux. Contrairement à ce que beaucoup pensent, l’ambiance dans ces lycées n’est pas à la guerre permanente entre élèves ou à l’humiliation par le corps enseignant, bien au contraire … Les gens sensés comprennent que pour faire réussir il ne faut pas casser (le management US Marines) mais donner confiance car la confiance c’est 30% des points aux concours.
Le « mental » doit intervenir également dans le choix d’une prépa et il faut le mesurer puis l’assumer à l’aune de vos ambitions. Etes-vous prêt.e.s à laisser vos proches, vos soutiens, pendant un an pour vivre en internat à Ginette ? Vous sentez-vous suffisamment mûr pour cela ? Il faut y réfléchir. Parfois, la proximité géographique avec la famille est un réel plus, certes l’émulation proposée par une prépa d’un niveau moindre ne sera pas la même mais si la confiance est au rendez-vous parce que vous êtes dans votre élément, elle peut devenir un atout majeur.
A quelle ambiance peut-on s’attendre en prépa ? Les élèves de prépa s’entraident-ils ou sont-ils en compétition ?
Il ne faut pas prêter trop d’attention aux on-dits. Chaque élève trouve, en général, sa prépa sympa mais a tendance à prétendre que « à Henri IV, ils se tirent dessus … », ce qui contribue à véhiculer des clichés plus qu’éculés. Je parle d’Henri IV parce que j’y ai fait ma prépa à l’époque 🙂 et j’y ai, honnêtement, passé les meilleures années de ma vie d’étudiant, alors …
Prenons l’exemple de ma classe d’ECS pour illustrer ce concept d’ambiance : dès le premier jour les élèves ont créé un groupe privé sur Facebook sur lequel ils/elles organisent les prises de notes dans telle ou telle matière, échangent des documents, partagent leurs questions sur tel ou tel exercice. Bien entendu, le classement de chaque concours blanc (CB) est l’objet d’une micro-compétition mais cela ne les empêche pas d’aller fêter la fin des CB au bistrot du coin (sans alcool bien entendu …). Qui plus est, lorsque l’un ou l’une va mal mais n’ose vous en faire part, d’autres viennent vous en parler, en voix-off, pour que vous en teniez compte ou proposiez votre aide.
Quelle est la charge de travail en prépa ? Comment y faire face ?
La charge de travail est importante mais elle est plus qualitative que quantitative … contrairement à ce que l’on pense généralement. Il y a moyen de « bien » travailler sans y passer ses nuits entières. 3 heures par jour en plus des cours est un maximum et le dimanche matin, par exemple, coupure absolue. C’est une question de méthode : cibler l’indispensable qui va servir aux concours. L’académisme est intéressant intrinsèquement parlant mais il ne faut pas perdre la finalité des années en classes prépa : intégrer une école ! Donc : efficacité, efficacité et efficacité …
Pour y faire face, il faut faire fi des règles qui prévalaient dans le secondaire et écouter ce que vos enseignants ont à dire en début d’année. Ils vous expliquent comment bosser chacune de leur matière, écoutez-les ! Ils savent …
Quels conseils donneriez-vous aux préparationnaires pour réussir leur concours, notamment sur les méthodes de travail ?
La première chose qui peut sembler en décalage aujourd’hui est … d’apprendre ses cours par cœur ! Une base de connaissances solide est le socle indispensable sur lequel se bâtit la réussite, notamment pour celles et ceux qui, en voie commerciale, visent les Parisiennes dont les épreuves, en maths par exemple, font appel à une certaine capacité à synthétiser diverses parties du programme pour résoudre une problématique nouvelle. Avoir de l’intuition ne suffit pas si l’on n’a pas un vivier de références exactes dans lequel pêcher.
Il faut aussi connaître par cœur, notamment, en maths, ce que l’on appelle les « grands classiques », ces exercices incontournables qui adorent se nicher en plein milieu des épreuves de concours. Grands classiques que les enseignants ne manquent pas de détailler durant l’année. Un exemple : le développement de la série harmonique qui fait appel à la comparaison séries-intégrales est à savoir faire les yeux fermés ou presque.
Il ne faut pas hésiter à faire et refaire à l’envi tout ce qui a pu être donné par l’enseignant en séance d’exercices ou en séances de TD. Un prof qui connaît bien la logique des concours choisit ses exos avec pertinence … Même chose pour les DS ou les DM.
Le travail sur annales corrigées n’est intéressant que dans un second temps, lorsqu’on maîtrise déjà les basiques précédents. Certes, certaines épreuves comme celles de l’EM ou de l’EDHEC en maths sont assez répétitives et peuvent être bachotées mais le bachotage n’a de sens que si l’on comprend ce qu’on lit.
Il ne faut négliger aucune matière ni aucune partie de matière. Prenons l’exemple des maths en voie ECS ou ECE, les aspects algorithmiques et programmation sous Scilab sont trop souvent délaissés par les élèves alors qu’ils apportent des points vraiment très faciles !
Quelles alternatives existent-ils pour ceux qui n’ont pas l’école de leur choix ? Sur quels critères vous fondez-vous pour savoir si un étudiant peut, ou non, khuber ?
Déjà, je tiens à préciser que khûber efficacement suppose de ne pas … redoubler. Je m’explique : refaire une année dans la même classe avec les mêmes profs et les mêmes méthodes ne présente qu’un intérêt limité (d’ailleurs pas mal de prépas ne proposent pas à leurs élèves de khûber chez elles) sauf à être capable de travailler par soi-même. Mais sans être guidé, c’est un effort immense dont il faut se sentir capable. Il vaut mieux intégrer une autre prépa, qu’elle propose une classe khube spécifique (programme adapté, moins de théorie, plus d’annales) ou pas. Le changement d’air est bénéfique en soi.
Il convient ensuite d’analyser les notes obtenues aux concours et deux cas peuvent justifier le khûbage : 1) une contre-performance d’ampleur dans une matière traditionnellement forte 2) des notes médiocres dans une matière dont la notation n’est pas trop subjective et qui présentent donc une marge de progrès. Un.e élève qui aurait 5 en maths peut largement atteindre 15 s’il/elle rencontre l’enseignant qui lui convient en termes de personnalité ou de méthodes. Il suffit parfois d’un petit rien pour « décoller ».
Par contre, si l’on rate l’admissibilité à HEC en ayant des notes toutes égales peu ou prou à la barre, il faut vraiment se poser la question de trouver un gisement de points quelque part avant de décider de retenter sa chance. Il faut avoir à l’esprit que si le prestige de l’Ecole a un impact certain sur la qualité et les émoluments du premier emploi, c’est moins vrai au bout de quelques années de pratique professionnelle. De même, certaines écoles proposent des cursus intellectuellement passionnants (j’adore citer le management du vin à Burgundy School of Business) qui peuvent vous correspondre. N’oubliez pas que l’Ecole va représenter 3 ans de votre vie …
Et n’oubliez jamais que comme dans toute décision, il y a une part de risque et une part d’opportunité …
Beaucoup d’élèves prennent des cours privés en plus des cours de prépa et des kholles. Ces cours particuliers sont-ils vraiment utiles ?
Excellente question … Déjà, quand on ne comprend pas quelque chose en classe, il ne faut pas hésiter à solliciter son enseignant avant ou après le cours. Cela fait partie de notre mission que d’aider les élèves ! Il ne faut jamais laisser sédimenter une incompréhension.
Parfois, bien entendu, cela ne suffit pas et il peut être nécessaire de faire appel à un accompagnement plus personnalisé. Cet accompagnement doit être limité et ne pas générer de travail supplémentaire en dehors des heures de présence …
La meilleure formule est pour moi la suivante : l’élève note les questions, les difficultés qu’il/elle a rencontrées dans la semaine et pendant deux heures le weekend par exemple, on va travailler à résoudre ces difficultés au travers d’explications puis d’exercices portant sur le sujet. En période de pré-concours, on pourra aussi travailler sur des annales présentant un caractère intéressant de synthèse. Il ne faut surtout pas abuser d’heures de cours particuliers et surtout un cours particulier doit être passionnant tant pour l’élève que pour l’enseignant. Il ne faut donc pas hésiter, tant d’un côté que de l’autre, à changer de crèmerie si j’ose m’exprimer ainsi.
La formule « stage mode coup de pied au c.. » proposée par certaines officines peut avoir un effet booster sur des élèves qui n’auraient pas compris les attendus de la prépa mais la personnalisation n’est plus au rendez-vous. On est plus dans une optique « motivation des troupes ».
Il existe tout un mythe autour de la prépa. On dit par exemple que c’est une formation extrêmement difficile où on ne fait que travailler 24h/24 7j/7 sans pouvoir voir ses amis. Est-ce une réalité ?
Les élèves qui savent s’organiser et adoptent dès le départ les bonnes méthodes de travail n’ont aucune difficulté à se ménager des plages de loisirs (sport, amis …) indispensables en vue de leur succès. Bien entendu, si vous aviez l’habitude de courir 2 heures par jour puis de sortir en boîte ensuite, il faudra restreindre le volume de ces activités 🙂
Est-ce vrai que les élèves sont parfois humiliés (notes négatives, remarques désobligeantes de la part des professeurs etc.) ?
Il paraîtrait qu’il existe encore dans des contrées reculées des dinosaures de la pédagogie qui n’ont pas compris que la confiance en soi apportait 30% des points aux concours. Ces dinosaures pensent que pour faire progresser il faut d’abord casser … sans doute pour remouler ensuite, je ne sais pas …
Heureusement, les nouvelles générations d’enseignants, formées plus intelligemment par l’Education Nationale, ont compris que prépa et bienveillance (exigeante bien sûr, on n’est pas chez les Bisounours non plus) n’était pas antithétiques.
Encourager et soutenir en permanence ses élèves, valoriser leurs petites réussites, leurs progrès … va contribuer à leur forger un moral d’acier. Voir leur enseignant leur faire confiance en dépit de leurs mauvais (mais passagers …) résultats est une réelle source de motivation. Surtout si en parallèle, l’enseignant met aussi en exergue mais sans critique leurs lacunes et les points sur lesquels focaliser leur attention. La confiance seule n’est pas crédible, elle doit aussi s’appuyer sur une analyse critique mais celle-ci n’a aucune raison d’être humiliante, juste pertinente.
On entend souvent qu’on met sa vie en pause pendant 2 ans (voire 3) en prépa puis on renaît en école de commerce / ingénieur. Qu’en pensez-vous ? Est-ce vrai ?
Bof … De ma propre expérience, j’aurais tendance à dire qu’intellectuellement on s’éclate beaucoup plus en prépa qu’en Ecole où on a du mal à se motiver pour 15 heures de cours par semaine, un peu décousues et avec des partiels relativement faciles à obtenir. Socialement parlant, c’est différent. Les soirées arrosées du jeudi peuvent effectivement sembler à beaucoup comme plus stimulantes que réviser un DS de maths 🙂
La grande différence réside dans le fait qu’en prépa on vous construit au fur et à mesure et avec un bel enrobé tout lisse la route sur laquelle vous avancez alors qu’en Ecole c’est à vous de la bâtir en allant chercher les pavés à droite et à gauche. Certains y arrivent à merveille picorant dans les doubles cursus, les assoces, la JE, les soirées, d’autres pas et regrettent bien vite cet esprit prépa car ils/elles se trouvèrent fort dépourvu.e.s lorsque les choix – trop nombreux – furent venus.
Quel est votre meilleur et votre pire souvenir en prépa, en tant que professeur ?
Encore assez peu de recul. Disons la satisfaction d’avoir mené en 6 mois un de mes élèves à 14 de moyenne en maths à HEC, une autre admissible à Audencia et l’impression que je semble leur avoir laissé de quelqu’un de profondément humain qui s’intéresse à eux et les soutient envers et contre tout. Côté regret, de n’avoir pas su faire décoller tout le monde, sans doute parce que je n’ai pas trouvé les leviers personnels adéquats.
Que diriez-vous à un jeune lycéen désireux de faire une classe préparatoire ?
Go ! Go ! Go ! C’est une experience passionnante. Elle est stimulante, apprend à être capable d’ingurgiter et de restituer un grand nombre de connaissances en un temps record, une compétence très utile dans la vie professionnelle ou l’efficacité prime avant tout. Choisissez bien votre prépa de manière à vous y sentir à l’aise tant intellectuellement que moralement et … foncez.
Merci de vos réponses. Je vous laisse le mot de la fin.
Un seul conseil : démarrez l’année en septembre et pas à la Toussaint ! Les méthodes de travail ne sont pas celles de la Terminale. Si vous ne les adoptez pas tout de suite vous allez passer l’année à courir après votre retard …
P.S. : j’ai l’habitude de répondre à celles et ceux qui me posent des questions sur la prépa ou les maths via Twitter, aussi n’hésitez pas : @BrossardMathECS
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